07:30 – Florent Hubert, créateur de la course, termine sa rapide présentation à la quinzaine de futurs concurrent(e)s qui se sont donnés rendez-vous sur le parking de la Bourgeat Noire. Nous nous apprêtons à rejoindre le Col Moretan… en 2h40 ! Le record pour la montée se situe autour de 1h20…
Cet emblématique col (pour qui ne connaîtrait pas un minimum l’Échappée Belle) est situé après la mi-course du parcours intégral. C’est une étape importante à franchir pour beaucoup de coureurs, autant sur le plan physique que mental ! Les plus rapides le passeront sous les étoiles, les derniers sous le soleil de midi…
On décolle donc sous une météo agréablement fraîche en cette période de canicule, avec dans l’équipe quelques habitués :
- Christophe & Julie ayant participé à la reco Férices ainsi qu’à la course en 2017. Cette année Julie est engagée à nouveau et Christophe sera bénévole
- Baudouin, soucieux de préparer au mieux sa course, était déjà avec nous pour la reco 7 Laux
Sur cette ascension, le Refuge de l’Oule est parfaitement situé, permettant une pause à mi-parcours accueilli royalement par Camille. Le col n’est pas encore visible, mais sa situation est assez évidente. Attention tout de même : un étrange marquage surabondant (peinture orange, à l’opposé des habituelles pratiques en la matière), jalonne le chemin vers le Col du Gleysin, attention à ne pas se fourvoyer !
Au col ! (Photo : Florent Hubert)
Le col sera atteint sans problème, la montée aura été l’occasion pour les participants aux précédentes éditions de partager leurs souvenirs sur ce moment fort de la course. Au col : courte pause grignotage, photo, crème solaire et nous profiterons cette année d’un appréciable névé à la descente.
Si la neige est «revenue», c’est de la descente 5* (Photo : Pascal Dupuy)
Comme pour les précédentes éditions, cette descente sera cordée jusqu’au bas de la moraine. Une précaution pas indispensable, mais au regard des possibilités de changement météo on ne peut pas dire que cela soit un luxe du point de vue de l’organisateur.
Lacs Morétan (Photo : Florent Hubert)
La descente jusqu’aux lacs Morétan sera l’occasion de profiter des connaissances géologiques de Grazia : sur le domaine de La Ferrière, le minerai y est omniprésent. Grazia, qui en plus de pouvoir expliquer la formation des roches métamorphiques, sera la première concurrente handisport inscrite sur le parcours intégral… ça force le respect !
Si je me souviens bien, celui-là c’est du quartz (Photo : Pascal Dupuy)
Après la traversée de ce havre de paix que l’on nomme Périoule, ponctué d’un casse-croûte, vient le passage de L’Aulp du Pont et du Barrage du Carre pour finalement quitter la trace de la course au Plan de l’Ours. Pas de passage dans une des section aussi redoutée par les concurrents que discrète sur le profil de course : la remontée au refuge de La Pierre du Carre.
Un havre de paix ! (Photo : Pascal Dupuy)
C’est sur quelques km de piste forestière, empruntés également par le tout frais GR®738, que nous rejoignons Le Praillet et son sympathique monotrace en balcon, nous permettant de boucler le parcours via le chalet de L’Aulp Bernard.
Refuge de l’Aulp Bernard (Photo : Pascal Dupuy)
Une bien agréable sortie dans ce secteur remarquable, c’est ça aussi l’intérêt d’une reco : prendre un max de plaisir dans ces passages où il faudra surtout rester concentré d’ici 4 semaines…